Fonds de développement social et de l’indigence
Un service public scandaleux !
La gestion opaque et criarde du fonds de développement social et de l’indigence devient de plus en plus inquiétante au point d’interpeller les plus hautes autorités du pays, notamment le Général de corps Mamadi Doumbouya engagé dans une réforme totale de la gestion des ressources du pays.
L’incapacité notoire du directeur général FDSI, monsieur Lansana Diawara, se passe de tout commentaire.
Pour plusieurs raisons, un audit sérieux est indispensable voire impératif au sein du Fonds de développement social et de l’indigence (FDSI). Ce Fonds est censé être l’un des outils dynamiques de la mise en œuvre de la politique sociale du président Mamadi Doumbouya.
Mais hélas!
Des dettes colossales, nominations fantaisistes, règlements de compte, salaires impayés de plusieurs mois, relations de travail extrêmement tendues… la gestion calamiteuse du directeur général Lansana Diawara n’est plus à démontrer. Il a finit par donner raison à tous ceux qui, dès sa nomination, ont déclaré que le président Mamadi Doumbouya avait fait un très mauvais choix.
Tenez vous bien!
Pour ceux qui ne le savent pas, ce service relevant du ministère des Actions sociales, devrait en principe assurer la prise en charge des personnes indigentes, notamment en leur permettant de se soigner gratuitement. Mais, curieusement et contre toute attente, les hôpitaux et les pharmacies de Conakry et de l’intérieur, refusent catégoriquement de recevoir les patients du FDSI munis d’une fiche de prise en charge. Et la raison est toute simple : les dettes s’accumulent auprès du FDSI et s’élèvent à des milliards de GNF. Et cela malgré les allocations budgétaires mises à la disposition du FDSI par le gouvernement et les potentiels partenaires.
À ce jour, nombreux sont les observateurs qui pensent que ces fonds sont détournés ou simplement dilapidés par la direction du FDSI. Aujourd’hui, beaucoup de fournisseurs et des prestataires ne croient au directeur général Lansana Diawara, dont la crédibilité et l’image sont écorchées par sa gestion scandaleuse.
Ibrahima Traoré