Paris : Le collectif pour la transition en Guinée exige le départ d’Alpha Condé

« Aujourd’hui, la constitution officielle guinéenne est juridiquement illégale, totalement inopérante, elle est nulle et non avenue. La Guinée se retrouve dans un système qui est assez exceptionnelle et extraordinaire d’un régime qui n’est basé sur rien…»

Le double scrutin du 22 mars dernier qui a accouché d’une assemblée nationale contestée par l’opposition et d’un référendum qui a permis au régime d’Alpha Condé de mettre en place une nouvelle constitution lui ouvrant la voie à un 3eme mandat, continue de faire des tollés. C’est au tour de la diaspora, réunie au sein du « collectif pour une transition en Guinée » CTG de hausser le ton.

Ce collectif créé il y a deux mois a tenu sa première conférence de presse ce samedi 11 juillet 2020 à Paris, avec pour réclamation principale, une transition pour empêcher une présidence à vie pour Alpha Condé.

D’entrée de jeu, le porte-parole du collectif Ibrahima Sorel Keita a fait une réquisition très sévère contre le régime de Conakry.

« Je suis ravi de cette phase deux des activités du collectif pour la transition en Guinée. La phase une était le lancement du collectif il y a deux mois. C’était un lancement tonitruant, très important avec des réactions positives de l’ensemble de la diaspora et de tous ceux qui s’intéressent à la Guinée qu’ils soient Guinéens ou non. Ce lancement a été spontané au regard du drame vécu par les populations guinéennes. Au mois de mai dernier, nous avons eu le temps de travailler sur des dossiers ce qui nous a permis de constituer des groupes d’experts techniques, juridiques et judiciaires (…)

Depuis mi-juin, nous entamons la phase deux du collectif. Cette phase nécessitait une rencontre de type, c’est la première conférence de presse et ça ne sera pas là dernière. Nous allons multiplier ce genre d’initiatives parce qu’un certain nombre de médias nous accompagnent et suivent ces évènements de très près, car ce qui se passe en Guinée ne concerne pas que les Guinéens, mais ceux qui doivent être au premier plan sont les Guinéens parce qu’il s’agit de l’avenir de leur pays.

Guineenews.org

Leave A Reply

Your email address will not be published.