Médias et pouvoirs publics : il faut libérer Sékou Jamal Pendessa

Le Collectif d’Avocats Exige que le Dossier de Sékou Jamal Pendessa soit Transmis devant la Cour d’Appel de Conakry. La presse nationale et internationale exprime toute sa solidarité envers ce journaliste injustement incarcéré.

Le verdict rendu contre Sékou Jamal Pendessa, journaliste et Secrétaire Général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée, par le Tribunal de Première Instance de Dixinn, a suscité une vive réaction de la part de ses avocats et de l’opinion publique. Condamné à 6 mois d’emprisonnement, dont 3 assortis de sursis, ainsi qu’à une amende de 500 000 FG, Pendessa voit sa défense exiger une révision de son cas devant la Cour d’Appel de Conakry.

Les avocats de Pendessa ont qualifié cette décision de surprenante, soulignant qu’elle constitue une violation flagrante de la Charte de la Transition de la République de Guinée en date du 27 septembre 2021. Les articles 8, 34 et 35 de ladite Charte garantissent les libertés fondamentales, y compris la liberté de presse, d’association, de réunion, ainsi que le droit syndical.

Le Collectif d’Avocats chargé de la défense de Sékou Jamal Pendessa affirme que son client a été condamné injustement pour avoir simplement exprimé ses opinions conformément à la loi. En conséquence, le Collectif a formellement relevé appel contre cette décision et exige que le dossier soit immédiatement transmis devant la Cour d’Appel de Conakry.

La transmission du dossier devant la Cour d’Appel de Conakry permettra d’examiner de manière approfondie les circonstances entourant l’affaire de Pendessa et, espérons-le, conduira à sa remise en liberté pure et simple. Cette affaire soulève des questions importantes concernant les libertés individuelles et les droits fondamentaux en Guinée, et son issue sera suivie de près par la communauté internationale.

Par Sambégou Diallo

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