L’axe de la démocratie en ébullition après la mort d’un jeune, fauché par les forces de l’ordre

La ville de Conakry est en proie à de violentes émeutes depuis la nuit dernière, suite à la mort d’un jeune homme, Elhadj Mamoudou Barry, fauché par un pick-up des forces de l’ordre dans le quartier de Wanindara. Cette situation a provoqué la colère de nombreux jeunes du quartier et de l’axe de la démocratie qui se sont rassemblés pour manifester contre la violence policière.

Les forces de l’ordre, dépêchées sur les lieux pour disperser les manifestants, ont été confrontées à une grande violence. Des affrontements ont éclaté entre les jeunes et les forces de sécurité. Des témoins ont signalé que des pierres et des pneus enflammés ont été utilisés pour bloquer la circulation dans la zone.

Les habitants de Wanindara sont enfermés chez eux et ne peuvent pas sortir en raison de l’escalade des violences. Les commerces et les autres activités sont également paralysés dans la zone.

La mort de Mamoudou Barry a choqué les habitants du quartier et suscité une grande indignation. Des témoins ont signalé que le jeune homme était très apprécié de la communauté et qu’il était connu pour son engagement en faveur de la paix et de la justice.

Ces émeutes interviennent alors que les travailleurs de la ville célèbrent la fête du 1er mai au stade du 28 septembre. Les festivités ont été interrompues dans la haute banlieue de Conakry.

Le gouvernement guinéen, qui a déjà prôné la violence par le passé, n’a pas daigner réagir, pourl’instant, ne serait-ce que pour appeler au calme et promettre d’ouvrir une enquête sur cette affaire pour r calmer les esprits. Par ailleurs, le président de la République aurait dû également exprimer aussitôt ses condoléances à la famille du défunt et appeler les forces de l’ordre à faire preuve de retenue dans leurs opérations de maintien de l’ordre.

Cette faiblesse de l’État est préoccupante. La tension est toujours palpable en Guinée en raison de la situation. Il est urgent que toutes les parties prenantes travaillent ensemble pour restaurer la paix et la stabilité dans le pays. Les autorités doivent prendre des mesures efficaces pour prévenir la violence et protéger les droits et les libertés des citoyens.

En attendant, la population de Wanindara et des quartiers voisins restent dans l’attente de la fin de cette situation tendue qui paralyse leur quotidien.

Par Mariam Diallo

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