Hadja Djènè Kaba Condé, l’ancienne Première dame de la République de Guinée, est décédée ce samedi 8 mars 2023 à l’âge de 63 ans des suites d’une maladie à Paris, où elle résidait depuis la chute de son mari. Elle était l’épouse de l’ancien dictateur Alpha Condé, qui a dirigé la Guinée pendant plus de dix ans avant d’être renversé.
Sous le régime de son époux, Hadja Djènè Kaba Condé avait créé en 2011 la Fondation Condé Djènè Kaba pour la Promotion de la santé Maternelle et infantile (FCDK PROSMI). Cette organisation avait réalisé de nombreuses œuvres caritatives pour aider les femmes et les enfants de Guinée. Cependant, le régime de son mari était souvent critiqué pour sa répression des droits de l’homme et pour la corruption généralisée.
Malgré les critiques contre le régime de son mari, Hadja Djènè Kaba Condé était respectée pour son travail philanthropique en Guinée. Cependant, certains ont également critiqué son rôle en tant qu’épouse d’un dictateur et ont remis en question son propre rôle politique et sa responsabilité dans les violations des droits de l’homme perpétrées sous le régime de son mari.
La mort d’Hadja Djènè Kaba Condé a suscité une grande émotion en Guinée, où elle était une figure publique importante en tant qu’ancienne Première dame. Son décès a également rouvert le débat sur le rôle des épouses de dictateurs dans les régimes autoritaires et la responsabilité qu’elles peuvent avoir dans les violations des droits de l’homme.
En somme, Hadja Djènè Kaba Condé, l’ancienne Première dame de la République de Guinée et épouse de l’ancien dictateur Alpha Condé, est décédée à Paris à l’âge de 63 ans. Bien qu’elle soit respectée pour son travail philanthropique, son rôle en tant qu’épouse d’un dictateur a suscité des critiques et ravivé le débat sur la responsabilité des conjoints de dirigeants autoritaires dans les violations des droits de l’homme.
Focus de Guinee7sur7