Les organisations de défense des droits de l’Homme en Guinée interpellent le président de la transition pour garantir les libertés fondamentales, spécifiquement la liberté de la presse, lors de la journée internationale des Droits de l’Homme. Une déclaration urgente pointe du doigt les restrictions de manifestation et d’information, exhortant à un changement immédiat pour préserver les droits des citoyens guinéens.
En cette journée internationale des Droits de l’Homme, la République de Guinée se retrouve sous le feu des préoccupations des organisations de défense des droits humains. Si la célébration commémore la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, l’attention est aujourd’hui attirée sur les défis persistants en matière de libertés fondamentales dans le pays.
Les efforts louables des autorités de transition pour l’organisation du procès des événements du 28 septembre 2009 sont salués. Cependant, ces avancées sont ternies par des problèmes de restriction des libertés de manifestation et d’information, ainsi que par l’entrave à la liberté de la presse. Les entraves à l’internet et le fossé grandissant entre les autorités et les acteurs socio-politiques ont incité les organisations de défense des droits de l’Homme à exprimer leurs préoccupations de manière claire et urgente.
La déclaration conjointe des ONG souligne l’impératif pour le président de la transition de garantir le respect des libertés énoncées dans la Charte de la transition et de s’engager en faveur d’un dialogue inclusif avec tous les acteurs sociaux et politiques. De plus, elles appellent le gouvernement à ratifier des conventions internationales clés, à renforcer la sécurité des citoyens, et à lutter activement contre l’impunité, notamment dans les cas de violences basées sur le genre.
Cette déclaration des organisations de défense des droits de l’Homme met en lumière l’urgence de préserver et de protéger les droits fondamentaux des citoyens guinéens. Elle constitue un appel pressant aux autorités pour un changement immédiat, garantissant ainsi une société où les libertés et les droits de chacun sont respectés et protégés.
Dans un contexte où la célébration des droits humains coïncide avec des défis préoccupants pour les libertés civiques en Guinée, les attentes sont désormais dirigées vers une action concrète de la part des autorités de la transition pour répondre aux appels pressants des organisations de défense des droits humains.
Par Sambégou Diallo