Françafrique : Des malettes d’argent français quittent Conakry avec la secrétaire d’Etat
La secrétaire d’Etat française Chrysoula Zacharopoulou a quitté la Guinée avec plusieurs malettes d’argent, mettant en lumière les pratiques opaques qui régissent les relations franco-africaines. Cependant, ce n’est malheureusement qu’un exemple de plus du pillage des ressources africaines orchestré par la Françafrique.
Les malettes d’argent, des sommes versées par des dirigeants africains à des personnalités politiques et économiques françaises, en échange d’avantages économiques ou politiques, sont souvent illégales et ont des conséquences dévastatrices sur la gouvernance, le développement économique et les droits de l’homme en Afrique. La France elle-même utilise également ces malettes d’argent pour maintenir son influence en Afrique.
Le système complexe et insidieux de la Françafrique contribue au maintien de l’influence française en Afrique, au détriment des populations locales. Les conséquences de ce système sont dévastatrices, affectant notamment la stabilité politique, le développement économique et les droits de l’homme en Afrique.
Le pillage des ressources naturelles du continent, telles que l’or, le diamant, le pétrole, l’uranium ou encore le bois, au profit de l’élite française et de ses intérêts économiques, est une réalité. Cependant, ce pillage ne profite en rien aux populations africaines qui restent prisonnières de la pauvreté et de l’injustice.
Il est urgent de travailler à la transparence et à la responsabilité pour lutter contre cette pratique néocoloniale, qui perpétue l’injustice et la domination dans les relations entre la France et ses anciennes colonies africaines. La France doit prendre conscience de l’urgence de changer de politique vis-à-vis de l’Afrique et mettre fin à la Françafrique et à la pratique des malettes d’argent, afin de permettre aux pays africains de développer leurs propres économies et de sortir de la dépendance économique vis-à-vis de la France.
La Françafrique, source de pillage des ressources africaines
Le départ de la secrétaire d’État française de Conakry avec plusieurs malettes d’argent en provenance de Guinée est un exemple de plus du pillage des ressources africaines orchestré par la Françafrique. Ce coup d’État orchestré par la France en Guinée a permis l’installation d’un de ses légionnaires, au mépris de la souveraineté nationale guinéenne.
La France continue ainsi de maintenir son emprise économique et politique sur ses anciennes colonies africaines. Les ressources naturelles du continent sont pillées au profit de l’élite française et de ses intérêts économiques, alors que les populations africaines restent prisonnières de la pauvreté et de l’injustice.
La France doit prendre conscience de l’urgence de changer de politique vis-à-vis de l’Afrique et mettre fin à la Françafrique et à la pratique des malettes d’argent, afin de permettre aux pays africains de développer leurs propres économies et de sortir de la dépendance économique vis-à-vis de la France. Pour y parvenir, il est crucial d’œuvrer à la transparence et à la responsabilité dans les relations franco-africaines, en veillant à ce que les transactions financières soient légales et éthiques.
La pression de la société civile, des médias et des organisations internationales, ainsi que les prises de conscience des dirigeants politiques et économiques, peuvent contribuer à faire bouger les choses dans la bonne direction. Il est important de rappeler que la coopération entre la France et l’Afrique ne doit pas se limiter à la seule extraction des ressources naturelles, mais plutôt à la promotion d’un développement durable et équitable, respectueux des droits de l’homme et de l’environnement.
Le chemin à parcourir est encore long, mais il est essentiel de poursuivre les efforts pour sortir de la Françafrique et construire un nouveau partenariat entre la France et l’Afrique, fondé sur la transparence, la solidarité et la coopération mutuellement bénéfique.
Par Sambegou Diallo