Dans le contexte politique actuel au Sénégal, les manifestations et les actes de vandalisme perpétrés par des partisans d’Ousmane Sonko ont suscité de vives préoccupations quant à sa capacité à être une figure de proue responsable et légitime pour remplacer le président Macky Sall. Les incidents récents à Dakar et dans d’autres régions du pays ont mis en lumière des comportements qui ne reflètent pas les qualités d’un leader respecté et responsable.
Il convient de rappeler que certains jeunes, comme Ousmane Sonko, ont été témoins et ont vécu les séquelles de la guerre menée par le MFDC dans le sud du Sénégal. Cependant, il est important de noter que la violence et le vandalisme ne peuvent en aucun cas être justifiés, quelle que soit l’expérience passée des individus.
Les actes de pillage de commerces, de destruction de biens publics et privés, ainsi que les attaques perpétrées contre des institutions financières, ont causé des dommages considérables à l’économie du pays et ont engendré des pertes humaines tragiques. Ces actions ne font que renforcer les inquiétudes quant à la capacité de certains partisans d’Ousmane Sonko à agir de manière responsable et à œuvrer pour le bien-être de la nation.
Il est légitime de se demander si un opposant qui se comporte ainsi mérite d’occuper la fonction présidentielle. La responsabilité d’un dirigeant consiste à promouvoir l’unité, la paix sociale et le respect des institutions démocratiques, plutôt que de soutenir des actions destructrices qui portent préjudice à la société.
Dans un pays où la stabilité et la cohésion sociale sont essentielles pour assurer le développement et le progrès, il est primordial de choisir des dirigeants qui incarnent ces valeurs et qui peuvent travailler à l’avancement du Sénégal dans le respect de l’État de droit et des principes démocratiques.
Alors que les Sénégalais envisagent l’avenir politique du pays, il est crucial de prendre en considération les actes et les comportements des candidats potentiels, afin de garantir une transition pacifique et constructive vers de nouvelles perspectives de gouvernance.
Par Sambegou Diallo