Disparition d’une Mineure Mariée de Force en Haute Guinée : Un Signal d’Alerte sur les Droits des Jeunes Filles en Afrique

Dans un contexte où les droits des jeunes filles en Afrique peinent encore à être respectés, malgré le soutien de l’Occident et des ONG dans la lutte pour l’émancipation et contre les mariages forcés, un nouvel incident en Haute Guinée soulève des inquiétudes majeures.

Mademoiselle F. Traoré, une mineure récemment mariée de force à un homme bien plus âgé qu’elle, a été portée disparue le lendemain de son mariage. Cet événement tragique a eu lieu dans la région de la Haute Guinée, une zone où les pratiques traditionnelles souvent néfastes persistent malgré les efforts de sensibilisation et d’intervention.

Selon des sources familiales, Mademoiselle Traoré aurait été recueillie par une ONG dédiée à l’aide aux jeunes filles mariées de force. Actuellement, elle serait sous la protection de cette organisation, qui travaille à fournir un soutien et une assistance essentiels pour celles qui sont victimes de telles pratiques.

Cette disparition met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les jeunes filles en Afrique. Les mariages forcés restent une réalité alarmante, et ce cas particulier de Haute Guinée souligne l’urgence d’intensifier les efforts pour protéger les droits des jeunes filles. Les ONG et les partenaires internationaux jouent un rôle crucial, mais les changements doivent également venir de l’intérieur des communautés, avec une prise de conscience accrue et une action collective pour éradiquer ces pratiques.

Il est impératif de redoubler d’efforts pour assurer la sécurité et les droits des jeunes filles en Afrique. Les gouvernements locaux, les organisations internationales et les communautés doivent travailler de concert pour créer un environnement où chaque jeune fille peut grandir en sécurité, éduquée et libre de toute forme de coercition ou de violence.

L’histoire de Mademoiselle F. Traoré est un rappel poignant des réalités sombres que vivent encore trop de jeunes filles. Que cette situation serve d’électrochoc pour renforcer les actions visant à protéger et à émanciper les jeunes filles à travers le continent africain.

Djamila DIALLO
Correspond à Kankan

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