Décrets et contre-décrets à Sekhoutoureya ou le temps de la pagaille

Guinea's President Alpha Conde arrives to attend a visit and a dinner at the Orsay Museum in Paris

Depuis le jour funeste où alpha condé est venu au pouvoir, l’oracle des sibylles déçoit tous ceux qui espéraient voir la Guinée sous de meilleurs auspices. L’espoir fondé sur cet usurpateur s’est dissipé. Tant les équivoques et les quiproquos semblent caractériser son pouvoir, jugé moribond par la totalité des guinéens, à part bien sûr les loosers et les renégats, les pêcheurs et les ouailles qui profitent de l’écran de fumée qu’est réellement celui-ci.

Dans les années antérieures, l’on a vécu des prises de décisions mémorables, pour ne pas dire historiques, venant d’un opposant hystérique qui n’a jamais exercé une fonction étatique. Notre stagiaire avait signé un décret présidentiel pour nommé un défunt cadre qui jadis travaillait à Kankan à un poste de responsabilité. Les services de la présidence, avec ses radars, ses cameoscopes et ses secrets service ne savaient même pas que le promu était mort il y a des années.

Le limogeage par acte présidentiel d’un cadre qui a refusé de partir et le contre-decret qui a suivi resteront gravés dans la mémoire collective pendant longtemps. Que dire du décret présidentiel qui a limogé un planton en Guinée, alors que le pharaon avait promis de couper des têtes ? Et beh ! Cette sacrée pagaille découlant de l’amateurisme d’alpha condé continue encore de la plus belle.

Avant-hier le président par accident a signé un décret nommant l’ex ministre de l’Energie, le très médiocre Taliby Sylla, au poste de ministre conseiller chargé de la coopération en remplacement de… Koutoub Sanoh.

Ce dernier a rouspété, estimant ne pas être concerné par ce décret infect, vu qu’il n’occupe pas ce poste. Et ploufff ! Un contre -decret a été aussitôt griffonné par le locataire de Sekhoutoureya pour tomber sur le desk de la radio télé-bidon RTG.

Certes que Koutoub Sanoh a été ministre de la coopération internationale mais depuis son limogeage, il est devenu ministre conseiller diplomatique à la faveur d’un vieux décret présidentiel que semblent avoir oublié alpha condé et ses scribes. Dommage.

Avec un budget d’un milliard et demi de FG par jour, la présidence guinéenne et sa horde d’imbéciles sont incapables d’agencer ne serait-ce que les actes présidentiels. À Sekhoutoureya, l’amateurisme coule à flot.

Comme on dit, ce n’est pas la qualité et le confort du bateau qui compte le plus, mais les matelots à bord. Le navire Guinée est en train de sombrer. Parce que les nôtres ne sont pas simplement à la hauteur.

Sambegou Diallo 

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