L’amphithéâtre Simone Veil de Sciences-Po dans le 7ème Arrondissement de Paris a été pris d’assaut ce soir du mercredi 26 avril 2023. Lorsque l’invité d’honneur Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG, y fait son entrée à 19 heures, la salle est archicomble.
La conférence qu’il doit tenir porte sur « Les facteurs internes et externes de la régression démocratique en Afrique de l’Ouest – Témoignage d’un démocrate convaincu ». Tel un professeur lors de sa leçon inaugurale, durant plus d’une heure, l’homme d’Etat fait un exposé magistral dans un langage concis et clair.
Il commence par rappeler l’accession à l’indépendance du Maroc, du Ghana et de la Guinée, respectivement en 1956, 1957 et 1958. En 1960, 17 pays africains accèdent à leur tour à l’indépendance. Ce processus de décolonisation s’accélère et s’achève en 1991 avec la libération de Nelson Mandela et la fin de l’apartheid.
Bien que les Constitutions promulguées prévoient l’élection démocratique des dirigeants, le régime du parti unique est instauré partout en Afrique car le pluralisme politique est considéré alors comme une entrave à l’unité nationale. Dans l’ambiance de la guerre froide Est-Ouest, des régimes autoritaires sont mis en place qui deviennent rapidement des dictatures violentes.
Après la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’Union soviétique en 1991 suivis de la Conférence de la Baule qui place l’APD (Aide publique au développement) sous la conditionnalité politique, de même que sous la pression des manifestations des populations africaines, les conférences nationales souveraines poussent au retour au multipartisme qui existait à la veille des indépendances. L’élection est adoptée comme moyen d’accession au pouvoir exécutif et législatif.
Sous l’effet conjugué des luttes intérieures et de la pression internationale dans le cadre de l’accord de Cotonou liant l’aide de l’Union européenne aux pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) à l’instauration de la démocratie et au respect de l’Etat de droit, il est admis que « l’argent des contribuables ne doit pas servir les dictatures ». Une nouvelle dynamique naît en faveur de la démocratie libérale.
Mais, très rapidement la démocratie a été dévoyée par la délinquance électorale et les coups d’Etat. Si les urnes sont devenues le principal mécanisme de désignation des dirigeants, la qualité des élections n’a cessé de se dégrader avec l’instrumentalisation des scrutins par les gouvernements en place : intimidation des électeurs et des candidats, manipulation de l’organe de gestion des scrutins, failles dans l’enrôlement et trucage dans le décompte des résultats.
Toutes ces fraudes prospèrent avec l’inféodation de la justice au juge électoral (Cour constitutionnelle ou Cour suprême) qui prive les candidats de l’opposition de tout recours susceptible de les rétablir dans leurs droits, même en cas de fraudes avérées.
Cellou Dalein Diallo illustre cette délinquance électorale par son expérience personnelle en tant que leader dont le parti, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), a participé à 6 scrutins dont 5 nationaux et 1 élection communale.
Ancien cadre à la Banque centrale, puis successivement ministre et premier ministre, il s’est réellement engagé en politique en 2007, après avoir quitté le gouvernement, pour se présenter comme candidat de son parti à l’élection présidentielle du 27 juin 2010. A l’issue du premier tour, il a recueilli 44% des voix exprimées contre 18% à celui qui devait être son chalenger au second tour, Alpha Condé.
Ce second tour ne sera organisé que quatre mois et demi plus tard alors que le délai prévu par la Constitution est de deux semaines. C’est la première entorse à l’ordre constitutionnel ouvrant la voie des dérives encore plus graves.
Malgré le soutien officiel de Sidya Touré (13% des voix) et de Abé Sylla (4%), soit un potentiel global de 61% pour Cellou Dalein Diallo, Alpha Condé est déclaré vainqueur au second tour, à la surprise générale : un hold up électoral sans précédent dans l’histoire de la démocratie dans le monde (le chalenger a fait un bond miraculeux de 18% à 52,5%).
Détenant les preuves irréfutables de sa victoire, Cellou Dalein saisit le juge électoral, en l’occurrence la Cour suprême. Sous la pression des autorités militaires du CNDD (le pouvoir durant la Transition 2008-2010), celui-ci ne donna pas suite au recours. Cellou Dalein était fondé à refuser les résultats officiels qui étaient loin de refléter la vérité des urnes, comme l’ont avoué plus tard ceux qui ont organisé le hold up électoral.
Mais, face à la détérioration profonde des liens sociaux dans le pays en raison d’une campagne fortement ethnicisée, au point de faire craindre des violences qui auraient pu déboucher sur une guerre civile, le parti de Cellou Dalein, en concertation avec les partis alliés, décida de reconnaître les résultats proclamés par la Cour suprême.
Les tensions ethniques étaient tellement fortes en raison notamment du faux empoisonnement de militants du parti adverse pendant la campagne électorale qui avait entraîné des hostilités violentes contre les ressortissants de l’ethnie de Cellou Dalein (chasse à l’homme, meurtres, destruction d’habitations et de commerces) en Haute Guinée, fief d’Alpha Condé, que cette décision était sage et noble procédant d’une haute tenue morale digne d’un homme d’Etat.
Mais, Cellou Dalein se fondait aussi sur le fait que son parti et ses alliés allaient nécessairement l’emporter et gagner la majorité qualifiée (pour constituer un contre-pouvoir face à l’exécutif) aux élections législatives prévues dans un délai de six mois, selon les dispositions constitutionnelles, c’est-à-dire au plus tard au terme du premier semestre 2011.
Vu les conditions fumeuses entourant sa victoire, le nouveau pouvoir refusa d’organiser les élections législatives sous le fallacieux prétexte que le fichier électoral (qui l’avait fait élire) n’était pas bon et qu’il fallait tout reprendre à zéro.
Face à cette intransigeance, l’opposition a dû se mobiliser. L’ampleur des manifestations publiques et la ferme détermination qui les soutendait et en raison d’une répression sanglante, la communauté internationale s’est impliquée pour trouver le dialogue entre l’opposition et le pouvoir. Cela a permis d’obtenir l’Accord politique du 3 juillet 2013 et l’organisation des élections législatives le 28 septembre suivant, soit trois ans après la présidentielle. Au prix de 57 morts dus à l’usage d’armes létales par les forces de l’ordre contre les militants de l’opposition lors des manifestations pacifiques.
Ces élections furent entachées d’énormes irrégularités : tripatouillage du fichier électoral ; cartographie des bureaux de vote défavorable dans les zones acquises à l’opposition ; rétention des cartes électorales dans les zones réputées favorables à l’opposition ; bourrage des urnes (à titre d’exemple, 95% de participation électorale et 94% des voix en faveur du parti au pouvoir à Mandiana) ; falsification des procès-verbaux ; utilisation des moyens de l’Etat par le parti au pouvoir ; intervention des autorités et des forces de défense et de sécurité (FDS) ; expulsion des délégués de l’opposition des bureaux de vote et des commissions administratives de centralisation des résultats.
Toutes ces irrégularités furent mentionnées dans le rapport de la mission d’observation électorale de l’Union européenne. Elles avaient pour but d’octroyer au parti au pouvoir la majorité qualifiée de 78 députés sur 114 membres de l’Assemblée nationale, ce qui lui aurait permis de faire passer toutes les lois organiques qu’il voulait sans coup férir.
Mais, la présence et la vigilance des observateurs de l’Union européenne ont permis de limiter les dégâts. Le parti présidentiel n’obtient que 53 députés contre 51 à l’opposition (dont 37 à l’UFDG).
Ces résultats sonnèrent l’alerte pour le pouvoir sur l’état de l’opinion concernant sa gouvernance en raison de la déception des populations sur le changement promis. Tout indiquait qu’il allait perdre les élections communales si celles-ci avaient lieu au premier trimestre de 2014, comme prévu par l’Accord du 3 juillet 2013.
Ce serait un risque majeur pour le pouvoir de perdre de précieux auxiliaires que sont les conseillers communaux pour opérer les fraudes électorales. De fait, les mandats communaux ayant expiré, des délégations spéciales avaient été désignées pour remplacer les conseils communaux en attendant les élections. Si celles-ci étaient perdues, cela déstabiliserait l’échafaudage de fraude préparé pour l’élection présidentielle prévue en 2015.
C’est pourquoi les communales ne furent organisées ni en 2014 ni en 2015. Alpha Condé va s’appuyer sur les délégations spéciales avec des chefs de quartier qui sont des membres zélés issus de son parti pour organiser ce qu’il a appelé le « Coup K.O. », c’est-à-dire remporter l’élection présidentielle de 2015 dès le premier tour.
Cette présidentielle a connu les mêmes irrégularités avec une ampleur plus grande que les législatives de 2013. Le président sortant fut proclamé vainqueur dès le premier tour, comme le prévoyait son slogan électoral. Cette prétendue victoire procédait d’une fraude électorale généralisée résultant d’une utilisation massive des deniers publics et des moyens de l’Etat.
La mission d’observation de l’Union européenne indique dans son rapport : « Il est à noter que la mission a observé à plusieurs reprises l’utilisation des biens et des moyens de l’Etat à des fins de campagne et la participation active d’agents publics de l’Etat (gouverneurs, préfets et ministres) aux activités de campagne du RPG [le parti au pouvoir] dans un nombre significatif de préfectures du pays en violation des dispositions du Code électoral. »
La fraude électorale proprement dite s’exprima par la confection sur mesure d’un fichier électoral, artificiellement gonflé par un recensement massif de mineurs dans les fiefs du pouvoir, ce qui dénatura les équilibres régionaux.
C’est ainsi que le ratio du corps électoral par rapport à la population totale grimpa à 68% en 2015 (du jamais vu) contre moins de 40% en 2010. A noter que ce ratio est en moyenne de 40% dans la sous-région ouest-africaine.
On observa également l’utilisation des techniques habituelles de fraude : rétention de cartes d’électeurs, exclusion et emprisonnement de délégués et même d’assesseurs pour favoriser la falsification des PV dans les bureaux de vote.
Dans les fiefs du parti présidentiel, on enregistra des scores de type soviétique dépassant parfois 95% de participation et de vote favorables au candidat du parti présidentiel.
Le rapport de la mission européenne d’observation reprit les griefs de l’opposition exprimant le fait que le processus électoral était jonché de fraudes. Mais ces dénonciations restèrent lettre morte.
La Constitution guinéenne prévoyait que nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, consécutifs ou non. Et cette disposition était verrouillée car impossible à modifier. Mais, Alpha Condé non seulement viole son serment qu’il a prononcé par deux fois en 2010 et en 2015 de respecter la Constitution et il la viole encore en s’engageant pour un troisième mandat en 2020.
Il fait modifier la Constitution et brigue un troisième mandat. Cellou Dalein Diallo s’y oppose fermement en concertation avec ses partis alliés et la société civile regroupés au sein du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC). Les manifestations organisées à cet effet ont été violemment réprimées causant 104 morts et plusieurs centaines de blessés graves.
L’inertie de la Cédéao à cet égard a été surprenante, alors que le protocole additionnel de sa charte s’oppose aux coups d’Etat constitutionnels.
Mais en homme politique averti, Cellou Dalein Diallo sait que le moyen le plus sûr de perdre une élection est de la boycotter. En accord avec son parti et d’autres alliés au sein de la coalition de l’Anad, il se porta candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020, fondé à conquérir par les urnes ce qu’il n’avait pas pu obtenir par les manifestations publiques. Il conduisit une campagne électorale bien organisée sous la forme d’un maillage serré sur toute l’étendue du territoire national.
Pour sauvegarder ses suffrages, il installa avec l’aide de 30 000 jeunes militants rompus aux NTIC (à raison de 2 représentants par bureau de vote) un système particulièrement efficace de remontée des résultats électoraux. Ses représentants étaient munis de tablettes et de smartphones pour capturer les PV dès qu’ils étaient élaborés et de les transmettre au site de centralisation mis en place à Conakry. C’est ainsi que dès le lendemain du scrutin, il disposait avec certitude de ceux-ci dans 96% des bureaux de vote et qui lui donnaient une large victoire.
Cellou Dalein annonce celle-ci, ce qui irrite le pouvoir qui renforce avec une violence extrême la militarisation de la capitale, notamment dans les zones qui lui sont ostensiblement défavorables, encercle le périmètre de son domicile, empêche sa famille et lui-même de sortir ni de recevoir de la visite, met sous scellés le bureau et le siège de son parti, renversant les tables et chaises et confisquant tous les ordinateurs.
Le clou de la délinquance électorale est le fait que le juge électoral est soumis au pouvoir en place. Il déclare irrecevable le recours formulé par Cellou Dalein. Par-dessus le marché, 47 jeunes (fêtant la victoire de leur leader) sont abattus par les FDS et 4 personnes (dont Roger Bamba) meurent en prison. Aucune justice ni compassion. Aucun recours possible.
L’UFDG rédige des mémos, des rapports, les distribue à toutes les organisations internationales et aux partenaires techniques et financiers de la Guinée, publie les violations des droits humains, les photos des cadavres, les noms, adresses et numéros de téléphone des victimes pour permettre toute vérification, fait constater qu’il est interdit aux médecins légistes de livrer les rapports d’autopsie, mais rien n’y fait. Au total, la lutte contre le 3ème mandat d’Alpha Condé a coûté à l’opposition 104 morts et le hold up électoral 51 vies humaines.
Mais, tout compte fait, la mise en évidence du coup d’Etat constitutionnel et du hold up électoral délégitime le troisième mandat d’Alpha Condé. C’est dans ce contexte que s’installe dans le pays une vive crise socio-politique et une crise de régime qui ont conduit au coup d’Etat du 5 septembre 2021.
Le coup d’Etat est accueilli comme une délivrance par la majorité du peuple guinéen, excédé par onze ans d’un régime autoritaire et sanguinaire, l’une des dictatures les plus féroces du continent : plus de 400 morts, des milliers de blessés, les FDS tirant à balles réelles lors des manifestations publiques réclamant la tenue des élections à bonne date ou contre le troisième mandat, ainsi que 600 prisonniers politiques.
A la tête du Comité national pour le redressement et le développement (CNRD), le colonel Mamadi Doumbouya, suscitant une immense espérance, est porté en triomphe. Cellou Dalein Diallo prend son bâton de pèlerin et parcourt le monde pour soutenir le nouveau pouvoir, en défendant la thèse selon laquelle celui-ci est un premier pas vers le retour à l’ordre constitutionnel qu’Alpha Condé avait rompu en s’autorisant à briguer un troisième mandat. Il prend contact avec Nana Akufo-Ado, président en exercice de la Cédéao, pour lui demander de ne pas sanctionner l’Etat guinéen à cause du coup d’Etat. Il demande aussi à Bruxelles et aux Nations unies plutôt de venir en aide à la junte.
Mais la liesse populaire est retombée dès que le CNRD a commencé à manifester des velléités de se maintenir au pouvoir. La Guinée semble frappée par la malédiction des transitions militaires : celle du CMRN du général Lansana Conté a duré 9 ans (1984-1993), celle du capitaine Moussa Dadis Camara avec le CNDD 2 ans (2008-2010), alors que celle du colonel Mamadi Doumbouya est partie pour durer au moins 40 mois (3 ans et un quart) si elle s’achève comme promis le 1er janvier 2025. Au train où vont les choses, il est peu probable que les quatre scrutins électoraux prévus (référendum constitutionnel, communales, législatives et présidentielle) puissent tenir dans les délais qui restent à courir. Nul ne sait jusqu’où ira la dérive.
De plus, le CNRD s’est retourné contre les principaux leaders politiques, ceux de l’ancien parti au pouvoir, le RPG, de même que ceux qui sont les mieux placés dans une compétition présidentielle libre, Sidya Touré et notamment Cellou Dalein Diallo.
Désigné par la junte militaire au pouvoir comme son principal opposant, Cellou Dalein est visé depuis le début de 2022 par deux dossiers juridiques dont un examen attentif montre qu’ils sont totalement vides. Ils concernent sa résidence officielle et l’affaire Air Guinée, vieille de plus de vingt ans.
Le 14 février 2022, il reçoit une lettre du Patrimoine bâti public rattaché à la présidence de la République l’ordonnant de quitter sa maison le 28 février à 10h30. Avec ses avocats, il saisit le juge en référé pour demander de suspendre l’effet de cette lettre jusqu’à ce que le problème de fond soit examiné. Le juge se déclare incompétent, ce qui est très curieux. Le 28 février, le chef d’état-major général des Armées, le colonel Sadiba Koulibaly et le haut commandant de la Gendarmerie, Balla Samoura, accompagnés d’une trentaine de Bérets rouges viennent pour l’expulser de la maison. Il avait pris la précaution de quitter les lieux une heure auparavant.
Il avait acquis le terrain et la maison dans le strict respect de la réglementation en vigueur et en toute transparence, le droit de propriété en faisant foi, ainsi que le règlement bancaire et ce depuis 1999. Il porte plainte devant le tribunal qui en informe l’agent judiciaire de l’Etat. Alors que la justice est en cours, les autorités militaires ordonnent de faire raser la maison et d’y construire en un temps record une école qui fut inaugurée en octobre 2022. Quel déni de justice ! Aussi bien Moussa Dadis Camara qu’Alpha Condé, les deux précédents chefs d’Etat, avaient tenté d’exproprier Cellou Dalein mais s’étaient heurté au droit. La junte actuelle n’en a cure.
Quant à l’affaire Air Guinée, elle est liée à la liquidation de cette compagnie aérienne en 2002 et à la vente d’un de ses appareils à l’homme d’affaires guinéen Mamadou Sylla, à l’époque où Cellou Dalein était ministre des Transports, accusé aujourd’hui d’avoir détourné à son profit 5 millions de dollars qui sont le produit de la vente des actifs cédés par l’Etat.
Cette décision de cession a été prise par le président Lansana Conté sur la recommandation du FMI, officialisée par décret présidentiel et mise en application par la cellule de Privatisation du ministère de l’Economie et des Finances. Aucun cadre du ministère des Transports n’a pris part à cette opération de privatisation. Quant au recouvrement et à l’utilisation du prix des actifs cédés, c’est un rôle exclusivement dévolu au ministre de l’Economie et des Finances qui a en charge le portefeuille de l’Etat. L’accusation contre Cellou Dalein est juridiquement incompréhensible.
Un ministre du gouvernement de la transition a avoué récemment que « le seul moyen d’empêcher Cellou Dalein Diallo d’être Président est de l’empêcher d’être candidat ». Les deux affaires susmentionnées n’ont d’autre but que de le disqualifier par le casier judiciaire.
Malgré le harcèlement judiciaire, Cellou Dalein Diallo reste serein. Déterminé à se battre corps et âme. A briguer la magistrature suprême lors de la prochaine présidentielle. Et à l’emporter.
Alpha Sidoux Barry
Président de Conseil & Communication International (C&CI)