Burkina Faso. Des tirs entendus dans le quartier de la junte militaire à Ouagadougou

Des tirs d’origine encore inconnue ont été entendus dans le quartier de la présidence, à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. La ville a été bloquée par les militaires, et le signal de la télévision nationale, interrompu plusieurs heures. Depuis le coup d’État militaire de janvier, la violence et les attaques meurtrières jihadistes n’ont pas diminué dans ce pays du Sahel.

La junte militaire, au pouvoir depuis son coup d’État en janvier dernier, est sous tension. Des tirs d’origine encore inconnue ont été entendus ce vendredi 30 septembre, avant l’aube, puis dans la matinée, à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Ces tirs ont eu lieu dans le quartier de Ouaga abritant la présidence et le QG de la junte militaire, selon des témoignages rapportés à l’AFP.Plusieurs axes de la ville ont été bloqués par des militaires, postés aux principaux carrefours de la ville, notamment devant le siège de la télévision nationale, dont le signal a été interrompu pendant plusieurs heures, avant de revenir à la normale sans que la situation soit évoquée. Le grand marché de Ouagadougou est, lui, resté ouvert, même s’il manquait quelques commerçants.

Attaques jihadistes

Le coup d’État militaire de janvier a été mené par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui avait promis en prenant le pouvoir de faire de la sécurité sa priorité, dans ce pays miné depuis des années par des attaques jihadistes. Mais la situation ne s’est pas améliorée et les attaques meurtrières, touchant des dizaines de civils et soldats, se sont poursuivies.

Début septembre, le président Damiba avait salué une “relative accalmie” dans plusieurs localités. Mais les attaques meurtrières ont continué dans le nord, où des villes sont désormais soumises à un blocus des jihadistes, qui font sauter des ponts à la dynamite et attaquent les convois de ravitaillement qui circulent dans la zone.

avec tf1

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