Triste fin pour le dictateur guinéen qui s’était illégalement attribué un troisième mandat, marchant sur des centaines de cadavres et faisant de milliers de prisonniers politiques. Le gringo vient d’être arrêté sans coup férir, ni effusion de sang – jusqu’ici en tout cas – par un soldat qui se dit soucieux et inquiet de la périlleuse situation que vivait le pays.
Dénonçant la gabegie et les détournements de fonds publics par une minorité, l’argent caché dans certains pays comme la Turquie, la Russie et la Chine, le pillage systématique des ressources guinéennes par un pouvoir moribond et affamé, l’assassinat sinon l’emprisonnement d’opposants, la confiscation des libertés fondamentales, etc. le Colonel Mamady Doumbouya a gagné le cœur des Guinéens en ce matin du dimanche 5 septembre 2021, le jour où la Guinée a été enfin libéré!…
C’est une bien triste fin de règne et de parcours pour l’opposant histo-risque et hystérique, devenu président par le truchement de l’histoire, et donc par accident, qui s’endurcira pour sombrer dans la paranoïa et la folie. Bonne est cette nouvelle que le commun du Guinéen n’espérait pas trop en ce week-end béni, d’autant plus que la tyrannie s’était enracinée dans ce pays, qu’il gérait comme un éléphant soûl dans un magasin de porcelaine.
Cette date restera mémorable, et sera gravée en lettres d’or inoxydable et inaltérable, comme la fin d’un long règne, celui du Mensonge durant lequel Papa Promesses a usé et abusé des Guinéens. Adieu Alpha Condé! La Guinée revient de loin, exorcisé de son Démon, de son président mal élu qui a été tout au long de cette décennie l’incarnation de Satan.
Il n’a été pour nous que le diable fait homme, qui a semé la terreur, divisé les Guinéens, tué des innocents, menaçant la stabilité sous-régionale, plongeant le pays dans un désespoir sans fin. Adieu Mansa Alpha Condé! Va-t-en et ne te retourne jamais, pour rien au Monde! Sinon tu retrouvera un digne fils du pays en treillis sur ton chemin, un certain… Doumbouya qui t’attendra pour te réexpédier en enfer car c’est là ta dernière demeure.
Sambegou Diallo